C’est une question qui revient souvent. Sexer les Channa est souvent très difficile !
Il n’y a pas de réponses claires et l’on n’est vraiment sûr du sexe que lorsque le couple se forme et se reproduisent. il y a tout même quelques indices en observant bien vos poissons.
Au sein d’un groupe de Channa, les sujets un peu moins colorés et plus massifs et un peu plus gros ont des chances d’être des femelles (cf. photo ci dessus).
Les mâles sont plus élancés, plus longilignes ont une coloration plus intense. Ils ont aussi des nageoires anales et dorsales plus hautes.
La forme de la tête donne aussi une indication. Le mâle a une tête plus massive, plus large au niveau de la gueule.
Chez les espèces moyennes ou grosses, il est possible de réaliser des échographies. Les meilleurs résultats sont obtenus lorsque les poissons sont proches de la saison de reproduction.
Le poisson est anesthésié dans un bain pour pouvoir l’immobilisé et obtenir des images nettes, une petite pompe à eau oxygéné les ouïes du Channa.
La sonde de l’appareil est appliquée sur les flancs de l’animal, le vétérinaire peut alors interpréter les images sur l’écran. Les gonades chez la femelle seront plus imposantes que chez le mâle, elles occuperont plus d’espace dans le ventre du poisson. Le mâle a lui un organe reproducteur plus petit, c’est une poche faite de feuillets, elle est ronde.
Cette méthode deviendra de plus en plus fiable au fil du temps. Des bons résultats ont été obtenue avec Channa barca, lucius et pulchra. Il peut également être réalisé une ponction de cellule dans les gonades, toujours sous anesthésie. Le prélèvement est envoyé pour analyse des cellules pour essayer d’identifier des gamètes.
Cette méthode est plus rarement utilisée et vient en complément de l’examen échographique.